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On en parle

Le monde diplomatique - octobre 2009

http://www.monde-diplomatique.fr/2009/10/CHOLLET/18274

Le premier volume, paru en 2004, partait d’un constat : « Standards de beauté, culte de la minceur et de la jeunesse, racisme, etc., ancrent profondément dans le vécu corporel des femmes des modèles d’identification étroits et peu soucieux du bien-être de chacune. » Il a rencontré un tel écho que le collectif féministe Ma colère a décidé d’en publier un second, constitué de témoignages. Par le texte, le dessin, la photographie, la sculpture, des femmes, hétéro ou homosexuelles, luttent contre l’image lisse et aseptisée à laquelle elles sont censées se conformer, et racontent leur parcours : la violence des remarques et des injonctions de l’entourage, les rapports conflictuels avec la nourriture, l’irruption de la maladie, mais aussi les moments d’euphorie et de libération. Un contrepoison bienvenu, surtout après que l’on a vu le « Rester jeune » accéder définitivement au rang de marronnier de l’été dans la presse magazine, aux côtés de « Les Français et le sexe » ou de « Philosophes de l’Antiquité ».

Mona Chollet.

Axelle - Hors Série juillet-août 2009

Si on sortait du cadre ?

http://www.axellemag.be/fr/

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Axelle 1

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Axelle 2

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Axelle 3

Silence juillet 2009

http://www.revuesilence.net

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A la suite des réflexions et témoignages publiés en 2004 sous ce même titre et ayant connu depuis un succès d’estime ininterrompu, le collectif féministe Ma Colère a reçu de nombreuses contributions de femmes exprimant combien il est difficile de vivre son corps au féminin dans une société ultra-normée. Elles ont décidé d’en publier un panel très varié dans ce tome 2. Ici un groupe d’adolescentes échange sur leur corps et la puberté, là une femme témoigne du regard porté sur son corps avec l’âge et l’assaut de la maladie. Des textes, parfois poétiques ou sous forme de dialogues imaginaires, donnent à entendre des expériences où il est question du rapport à la nourriture, à la grosseur, aux poils, à la sexualité. Certains textes sont teintés d’humour alors même que le constat général est plutôt difficile. Vivre son corps de femme n’a rien d’évident dans notre société. La question des violences sexuelles, de la grossesse sont également évoquées. Comme dans le premier tome, les textes sont mis en regard de nombreuses contributions graphiques peintures, croquis, sculptures, photo, photomontages contribuent à l’équilibre de l’ensemble et font de ce second tome un objet polyphonique, essentiel à lire pour aider à libérer le regard et la parole. CG

Catalogue Violette and Co

http://www.violetteandco.com/

Des réflexions, des témoignages et beaucoup de très belles illustrations magnifiquement mises en page sur certains impacts de la représentation du corps des femmes dans notre société. En deuxième partie, une traduction de l’article de Carla Rice, "Out from Under Occupation. Transforming Our Relationships with Our Bodies". Un livre unique en son genre.

Offensive n°20, déc.2008

Trimestriel d’offensive libertaire et sociale
http://offensive.samizdat.net/spip.php ?rubrique4

Ce livre conçu et édité par des femmes féministes lyonnaises parle des résistances personnelles à la violence des normes corporelles. "Que faire de notre corps dans une société qui nous définit avant tout comme corps ? Quelle liberté trouver ?" Des témoignages, des réflexions, des dessins et des photos apportent des pistes de réponses. Visible aussi sous forme d’expo.

Scumgrrrls N° 8 - Automne 2005

Fanzine féministe édité à Bruxelle
http://www.scumgrrrls.org

Mon corps me va si bien par Séverine Dusollier
[...] Des féministes de Lyon ont publié récemment un livre sur ce corps, celui des femmes et sur les sujétions croissantes qu’il subit. Son titre est « Mon corps est un champ de bataille », proposition plus dubitative que l’affirmation « Mon corps m’appartient » de nos prédécesseuses, et qui rappelle le « My body is a battleground » de l’artiste Barbara Kruger. Ce joli livre d’une centaine de pages propose quelques témoignages de femmes sur la relation à leur corps. Elles ont de 25 à 35 ans, se disent plutôt précaires, issues de la classe moyenne blanche ou de l’immigration dite « intégrée », Elles veulent « rendre visible une violence banalisée à l’encontre des femmes dans la société dite occidentale ; traduire une relation conflictuelle et quasi punitive que les femmes entretiennent de plus en plus, et de plus en plus jeunes, à leur corps, dans un contexte socio-culturel qui martèle au quotidien un discours unique sur la « féminité », la beauté, le bonheur… ».

Le tout est illustré de dessins, de photomontages et surtout, de très belles photos qui emprisonnent différents corps nus féminins dans des cases. Ces corps, qui paraissent vouloir s’extirper de ces cases, s’en échapper, ou simplement s’y replier, sont extrêmement beaux et finissent, paradoxalement, par sembler libérés.

L’effet le plus jubilatoire de ce livre, en tout cas pour moi, a été de me réconcilier un petit peu avec mon propre corps. [...]

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No pasaran - N°36 - Janvier 2005

http://nopasaran.samizdat.net/article.php3 ?id_article=979

Témoignages, récits de femmes sur la violence des modèles genrés sur le corps individuel. Essai de Carla Rice, traduit de l’anglais par Fabienne Meunier et Myriam Battarel. Ce court ouvrage réunit le texte de Carla Rice et des récits de femmes, dans un format encore assez proche de l’ancienne brochure (qui portait le même titre et contenait le seul texte de Carla Rice). Ca fait un peu version classe pour Noël (même si c’est publié depuis octobre 2004), vendu quand même 10 euros d’un texte bien connu et diffusé à prix libre sur de nombreuses tables de presses et dans de nombreux squats. Mais bon, le texte est intéressant, la mise en page agréable et de chouettes photos et repros de peintures illustrent les textes. Dans la première moitié du livre, on trouve différents témoignages de femmes jeunes ou moins jeunes, hétéros ou lesbiennes, sur la difformité attribuée à son propre corps, le rejet social de la non conformité à un modèle physique, ainsi que la question du poil sur le corps féminin. Ces textes sont assez poignants, et rendent bien compte de la difficulté de se construire comme individu libre face au canons du genre, on pourrait dire face à la prison du genre. Le récit individuel ne sert pas une forme de facilité narcissique ou de plainte. Ces femmes qui écrivent sont là pour mettre en avant la logique d’un processus social, celui qui les a détruit dans la formation de leur personnalité, de l’acceptation d’elles mêmes ou simplement dans la possibilité d’avoir une vie sociale non humiliante. Certes, les textes se présentent comme une affirmation de la violence du genre ( mon corps est un champ de bataille ) plus que l’affirmation d’un acquis ( mon corps m appartient ). Mais au vu des différents récits et du texte de Carla Rice, on comprend aisément ce parti pris. L’optimisme de l’acquis est vite tempéré (c’est le moins qu’on puisse dire) par le rappel de la violence physique et psychologique que le genre exerce toujours si fortement sur les individuEs. Et puis, ce livre nous rappelle qu’une réflexion sur les violences de la construction de la féminité commence le plus souvent par un retour sur soi, une attention à la souffrance formulée comme une injustice. De la violence dont on ne doit surtout pas se sentir coupable : l’anti-patriarcat est un refus de la culpabilité mais aussi de la victimisation. D’ailleurs, pour introduire son propos, Carla Rice commence par narrer une sensation personnelle de mal être par rapport à son corps. L’analyse trouve son impulsion dans le vécu individuel. Le but de cet ouvrage est d’affirmer que les violences du genre ne sont pas isolées, réductibles à une minorité de dépressives , mais qu’au contraire, la parole individuelle est la première contestation d’un phénomène social, construit et maintenu dans la société pour perpétuer une certaine forme de domination, celle des individus homme sur les individus femme . Le texte de Carla Rice complète cette première thèse en démontrant combien la question de l’affaiblissement du corps féminin est un enjeu politique. Elle insiste sur la multiplication à notre époque des symptômes de cette domination, justifiant à un autre niveau le titre de l’ouvrage. Kanine

Silence (Ecologie - Alternatives - Non-violence) - n° 318-318 - janvier 2005

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Dans les années 70, les féministes revendiquaient avec le slogan "mon corps m’appartient". Trente ans plus tard, force est de constater que ce corps est devenu un enjeu économique les marchands vous disent comment il doit être maigre, sans poil, jeune, blanc. Un collectif de jeunes femmes prend ici la parole pour expliquer comment on sombre ou comment on résiste à ce martèlement publicitaire secondé par la "normalité" telle que la perçoivent "les gens". Cela commence par quelques témoignages pour se terminer par des textes plus théoriques. C’est fort agréablement maquetté, avec de nombreuses illustrations peinture, photos et dessins. C’est à lire aussi bien par les unes que par les uns pour prendre conscience du poids sexiste du système. M B.

Mon corps est un champ de bataille a été cité dans les livres suivants :

  • A leur corps défendant. Les femmes à l’épreuve du nouvel ordre moral
    de Christine Detrez et Anne Simon
    éd. du Seuil, juin 2006

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